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Ne nous fâchons pas

Message Publié : Sam 4 Fév 2012 11:06
par Osrik
En 1966, Georges Lautner nous sort un petit chef d'oeuvre qui est un de mes 3 films préferés.

Les dialogues sont de sa majesté Michel Audiard et il s'agit d'une comédie policière.

La distrubution est au top de l'époque Lino Ventura (Antoine Beretto), Jean Lefebvre (Leonard Michalon), Mireille Darc (Eglantine Michalon) et Michel Constantin (Jeff).

L'histoire est très simple, Antoine Beretto dit Tonio est un ancien du milieu devenu armateur à Nice. Son passé ressurgit lors de la venue de 2 anciens compères qu'il doit faire passer en douce en Italie. Pour le remercier, ils lui remettent une dette contractée auprès d'un petit bookmaker de Nice : Leonard Michalon. Les importuns partis, Antoine se rend à Nice ou il rend visite à Jeff un ancien compère lui aussi avant d'aller de nuit dans une pension de bas étage ou Leonard Michalon dort comme un bien heureux. Rapidement il se rend compte qu'il n'est pas seul dans la chambre et que l'autre visiteur est armé. Il sort une arme que lui a prêté Jeff "au cas ou" et abat son vis à vis avant de rejoindre Jeff en compagnie de Leonard qui n'a pas l'air d'avoir le moindre sou.
Le mort s'avère être un anglais appartenant à la pègre dont il va falloir détruire le corps.
S'en suit une vendetta avec les anglais commandés par un général so british et qui veulent absolument mettre la main sur Leonard pour une raison inconnue. Antoine et ses amis sont poursuivis par les sujets de sa majesté où qu'ils aillent au point de se réfugier chez Eglantine l'ex épouse de Leonard et qui tombera dans les bras d'Antoine.
Antoine et Jeff finissent par avoir la moutarde qui leur monte au nez et c'est alors la guerre totale à coup d'embuscade et de salles coups plus loufoques les uns que les autres.

Tout celà est rythmé par de la musique d'époque et en particulier l'air favori des sujets britanniques et de leur orchestre.

On notera aussi la scene du petit déjeuner chez Eglantine visiblement tournée en une seule prise et ou on voit Mireille Darc piquer du nez dans son bol pour cacher qu'elle est sur le point d'éclater de rire. Ca en dit long sur l'ambiance qui devait regner durant le tournage.

Au début du film on est dans le genre polar puis rapidement on sombre de plus en plus dans le pur délire, le côté bourru et sérieux de Lino Ventura ajoutant au côté loufoque des situations.

Le martyr de Jean Lefebvre qui se prend une baffe des qu'il ouvre la bouche est à mourir de rire.

Le ton est annoncé dès la scène d'introduction, j'adoooooooooooooooooooooooooooooore

Il passe demain soir sur la TNT, à ne pas louper :)